Le site "Marcel L'Enfant" a été réalisé par la famille du peintre à seules fins de partager le travail de sa vie, 56 ans après sa mort.
Sur la photographie ci-contre, on peut voir le peintre tout à gauche, en compagnie de Germaine Fouchet (née Fortier) et de sa fille, Monique Fouchet, maman et grand-mère des auteurs de ce site.
Ce site n'a aucune vocation marchande. Il n'a été créé que pour nous permettre de partager avec vous le talent d'un peintre prolifique mais discret, et éventuellement de rencontrer d'autres admirateurs de ses travaux.
Les œuvres présentées ne sont donc pas à vendre. Vous pouvez les diffuser librement, mais pas commercialement, et ainsi contribuer à faire connaître le peintre, à condition de respecter son nom et sa signature.
Si vous souhaitez dans le même esprit faire publier sur ce site, gratuitement et sous les mêmes conditions d'utilisation, des photographies d'œuvres de Marcel L'Enfant, vous pouvez entrer en relation avec nous en cliquant sur une des icônes ci-dessous:
Nous avons mis en ligne ce musée virtuel en mai 2019, 56 ans après la mort du peintre. Une grande partie des œuvres et documents publiés ici à ce jour est directement tirée de notre collection, mais d'autres personnes ont contribué à enrichir le contenu de ce site.
Merci à toutes les personnes qui partagent notre intérêt pour le peintre et qui nous ont communiqué les informations dont elles disposaient sur lui et ses travaux, ainsi que toutes celles qui ont autorisé la publication des œuvres qu'elles détiennent.
Nous remercions également le site internet "Le musée virtuel de l'Île de Bréhat" qui diffuse quelques œuvres de Marcel L'ENFANT inspirées de cette île.
Et enfin, un immense merci posthume à Monique CASTEL, sans qui ce site n'aurait jamais existé. Maman et grand-mère de ses créateurs, elle a su voir le talent de cet artiste (son grand-oncle), mettre en valeur les travaux qu'elle possédait, et leur a transmis son admiration pour lui.
Nous espérons que vous apprécierez votre visite et le talent véritable de ce peintre trop peu connu.
Avant de vous laisser poursuivre votre visite, voici un poème écrit en s'inspirant du peintre et de son sujet de prédilection.
Le navire quittait son havre familier
Pour chercher au large des espoirs par milliers,
Tandis que l'équipage observait les familles
Dont les yeux ne songeaient qu'au retour de la quille,
Et les mats et pensées se penchaient vers les cieux,
Et l'océan rendait les marins silencieux,
Paralysés par de vieilles peurs ruisselantes
Qui précèdent l'assaut furieux des déferlantes,
Envahissant les vaisseaux en les rendant lourds,
Et précipitant les hommes dans les fonds sourds.
Puis au rythme alangui d'une mer plus sereine,
Et comme libérés d'une invisible chaîne,
Les hommes concentrés déroulaient les filets,
Et le peintre rassuré pouvait, sans ciller,
Croquer à main levée l'oscillation des voiles
En suivant les silhouettes voûtées sous leurs toiles,
Mains, pieds et corps se jouant de la pesanteur
En dépit d'incertains soubresauts chahuteurs,
Réduits à mesure que s'éloignaient les côtes,
Et que l'on amenait le chalut et ses hôtes.
Et durant un temps court, les gaillards se figeaient,
Tournés vers l'éclatant Ciel qui les dirigeait,
Le remerciant de la riche et précieuse pêche,
Avant de tirer les drisses d'une main rêche
Pour emplir de brise les coiffes du bateau
Gonflées de l'honneur de rapporter le fardeau
Et un artiste chauve aux fragiles esquisses,
Dont les marins enfin contemplaient les traits lisses
Brisés, brouillons ou vifs, où ils reconnaissaient
Postures et profils de l'œuvre qui naissait.